La victoire de Nicolas SARKOZY à l’élection présidentielle est sans appel ; je la respecte profondément car il s’agit de l’expression libre et démocratique du peuple français. Elle traduit avant tout une forte mobilisation des électeurs de droite, et bien au-delà des électeurs du Front National qui ont massivement adhéré au projet du candidat de l’UMP.
En dépit du discours de rassemblement du nouveau Président de la République, je retiens que sa victoire aura été favorisée par ses promesses démagogiques, qui laissent craindre des lendemains douloureux et beaucoup de désillusions pour tous ceux qui y ont cru, notamment parmi les électeurs issus des milieux les plus défavorisés et fragilisés.
Bien évidemment, une profonde déception l’emporte chez tous ceux qui ont souhaité que se concrétisent les espoirs soulevés par Ségolène ROYAL. Il paraît évident que la gauche ne s’est pas encore totalement relevée de son échec de 2002, n’ayant pas su mettre à profit les cinq années écoulées pour concrétiser un autre projet de société. Je remercie tous ceux qui se sont mobilisés durant cette campagne, et je les appelle à continuer ensemble.
Beaucoup de travail reste à faire car l’espoir demeure, et il y a des rendez-vous proches de nous : aux élections législatives puis municipales, la gauche devra être au rendez-vous et se montrer à la hauteur des attentes. J’appelle tous ceux qui veulent une société plus juste et plus fraternelle à nous rejoindre pour reconstruire un espoir, dans le grand mouvement d’une gauche ouverte, réformatrice, progressiste et républicaine.
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