Lors de la soirée électorale du 6 mai, le maire de Villefranche-sur-Saône a officialisé son ralliement à la droite la plus dure, celle qui a non seulement osé s'aventurer sur le terrain idéologique de l'extrème droite, mais qui a également osé s'allier avec elle en la personne de Pascal Ronzière. C'est son choix, il a le mérite de la clarté pour l'avenir.
Il est cependant difficilement acceptable de tolérer son mépris à l'égard de tous ceux qui ont choisi de voter pour Ségolène Royal, qu'ils soient électeurs de gauche ou du centre. Sa présence dans un rassemblement partisan pour annoncer les résultats sur Villefranche, et plus encore ses considérations sur le fait que la ville serait de droite et qu'il verrait mal un maire de gauche lui succéder, sont méprisantes et pas dignes du maire "consensuel" qu'il a longtemps voulu être.
Villefranche est une ville populaire et pas une ville de droite. Comme partout en France, beaucoup d'électeurs des milieux populaires ont pensé que Ségolène Royal n'était pas prête à assumer la fonction présidentielle, et ont cru que les solutions démagogiques de Nicolas Sarkozy seraient mieux à même de répondre à leur difficultés. Nous verrons sur la durée si cette adhésion se confirme, lorsqu'il s'agira de juger le nouveau gouvernement à l'épreuve des faits, et de proposer une autre vision de la gestion de notre ville.
J'appelle dès à présent les citoyens caladois à se réveiller et à se mobiliser pour préparer l'alternative à Villefranche.
Il est cependant difficilement acceptable de tolérer son mépris à l'égard de tous ceux qui ont choisi de voter pour Ségolène Royal, qu'ils soient électeurs de gauche ou du centre. Sa présence dans un rassemblement partisan pour annoncer les résultats sur Villefranche, et plus encore ses considérations sur le fait que la ville serait de droite et qu'il verrait mal un maire de gauche lui succéder, sont méprisantes et pas dignes du maire "consensuel" qu'il a longtemps voulu être.
Villefranche est une ville populaire et pas une ville de droite. Comme partout en France, beaucoup d'électeurs des milieux populaires ont pensé que Ségolène Royal n'était pas prête à assumer la fonction présidentielle, et ont cru que les solutions démagogiques de Nicolas Sarkozy seraient mieux à même de répondre à leur difficultés. Nous verrons sur la durée si cette adhésion se confirme, lorsqu'il s'agira de juger le nouveau gouvernement à l'épreuve des faits, et de proposer une autre vision de la gestion de notre ville.
J'appelle dès à présent les citoyens caladois à se réveiller et à se mobiliser pour préparer l'alternative à Villefranche.
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